Cher Père, Aujourd’hui n’est pas facile, mais il est plus paisible que les autres jours. J’ai pleuré, me demandant si je suis alignée à Ta volonté. Je me souviens des rêves que je croyais être des promesses. Je me souviens aussi de Ton ordre N’aie pas peur de perdre ce pour quoi tu as prié. Reste tranquille. J’ai essayé de marcher dans l’obéissance, mais en chemin j’ai rouvert la porte. Pas par rébellion, mais parce que je pensais que peut-être cette fois c’était Ta volonté. Je ne le voulais pas et pourtant je me suis souvenu de Moïse. Tu lui as dit de retourner en Égypte. Il avait peur, mais il a obéi. Suis-je comme lui quand je suis retournée? Ou est-ce seulement mon désir que je suivais Père, aujourd’hui je pèche. Et étrangement, je ne ressens pas de culpabilité mais je pleure, car je me demande si je T’ai déçu. J’ai peur que cette porte n’ait jamais dû être rouverte… ou peut-être pas encore. Ce qui m’effraie le plus, ce n’est pas le résultat, mais l’idée que Tu puisses me quitter. Comment puis-je m’abandonner ici Où Quand Je ne suis pas confus, mais j’ai le cœur brisé à l’idée de T’avoir échoué. Est-ce cela, l’abandon Ou bien de l’égoïsme Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est ceci je ne peux pas me servir moi-même et Te servir en même temps. Cela ne se voit peut-être pas à l’extérieur, mais à l’intérieur j’ai besoin de Toi. Même dans le silence, je sais que Tu es là. Ne me laisse pas partir. Amen.